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Chape à Malestroit, Le Bel et Associés

Pose de chape avec des professionnels dans le Morbihan

Avant de procéder à la pose des revêtements de sols que ce soit du carrelage ou revêtements souples sols PVC, Linoléum, moquette ou joncs de mer il faut procéder à la réalisation des supports du revêtement.

Différents types de supports existent et demandent une préparation différente :

Le Ravoirage

Réalisé sur la dalle béton fournie par le maçon ou sur un plancher bois existant, le ravoirage permet soit d'enrober les tubes (plomberie, électricité, chauffage) ou alors de récupérer une planéité du support. Le ravoirage est composé d'un mélange de sable, ciment.

La Chape

Chape à Malestroit

Schéma en coupe d’un complexe de sol

Coulage d’une dalle de compression en béton fibré sur vide-sanitaire poutrelles / hourdis béton

Lorsque les travaux de gros œuvre sont terminés (fondations, dalles, murs, planchers, toit), l'étape qui suit concerne les ouvrages de second œuvre.

La chape en fait partie ; c'est une fine couche de mortier à base de liant, de sable, d'eau, et éventuellement d’ajouts. Une chape est toujours destinée à être recouverte par un revêtement de sol, le plus souvent un carrelage, un parquet ou une moquette. Néanmoins, un large choix de revêtements de sol est possible, notamment des résines ou peintures de sols permettant de conserver un aspect “brut” de la chape.

La chape sert donc de liaison entre la dalle béton et l'habillement du sol et dans ce cas, son épaisseur moyenne est de 5 à 6 cm. Avant la réalisation de cet ouvrage, les locaux doivent être hors d’eau, hors d’air. En d’autres termes, les travaux de maçonnerie, de couverture, et de menuiserie doivent tous être achevés.

La chape joue également le rôle d’enrobage et de protection des éléments chauffants, dans le cas d’une installation d’un plancher chauffant à eau ou électrique.

Ravoirage classique, ravoirage fluide et ravoirage allégé

Comme décrit plus haut, le ravoirage est soit un ouvrage constitué de sable, de sable stabilisé (sable avec ciment), de mortier (sable, ciment, eau et éventuellement ajouts) ou de béton maigre (béton faiblement dosé en ciment).

Réalisé sur le support (plancher bois ou support en maçonnerie telle qu’une dalle en béton), il est destiné à obtenir un niveau imposé, et à noyer les canalisations de plomberie, chauffage ou électricité avant de poser un isolant ou système de plancher chauffant éventuel, puis de couler la chape. Un ravoirage doit systématiquement être recouvert par une chape.

On retrouve différentes classes de ravoirage : A (sable), B (sable et liant hydraulique), C, D et E (mortier ou béton maigre à dosage en ciment variable suivant l’utilisation et la destination des locaux)

Les ravoirages C, D ou E peuvent être des mortiers dits “traditionnels”, ou fluides. La composition de ces derniers contient un agent fluidifiant, qui leur confère une grande fluidité.

Chape à Malestroit

Coulage d’un ravoirage fluide en enrobage de gaines sur plancher béton

Enfin, il existe également des ravoirages dits “allégés”. Leur composition est basée sur un mélange de ciment, d’eau, d’additif, d’éléments légers (billes de polystyrène par exemple), et éventuellement de sable. Leur caractéristique de faible densité permet de les employer en particulier sur des chantiers de rénovation, où les charges appliquées sur le plancher doivent être limitées. Ainsi, il est aujourd’hui possible de couler un ravoirage léger jusqu’à 7 fois moins lourd qu’un ravoirage classique !

Livrés en camions-toupies, les ravoirages fluides et les ravoirages fluides allégés sont donc associés à une grande facilité de coulage et des cadences élevées (jusqu’à 200m2/h).

La composition et la mise en œuvre des ravoirages est régie par le Document Technique Unifié DTU 26.2.

Chape traditionnelle et chape fluide (chape liquide)

Une chape est une couche d’interposition destinée à recevoir un revêtement de sol. Elle est mise en place entre le support (dalle béton, plancher bois, etc., éventuellement recouvert d’un isolant et d’un complexe de plancher chauffant) et le revêtement de sol. Les chapes sont toujours destinées à être recouvertes par le revêtement.

On distingue quatre applications principales :

  • Pose adhérente : la chape est coulée directement sur un support en béton
  • Pose désolidarisée : la chape est coulée sur un film plastique, qui fait office de couche de glissement entre le support et la chape
  • Pose flottante : la chape est mise en place sur un isolant thermique et/ou acoustique
  • Pose sur plancher chauffant : la chape est coulée en enrobage de plancher chauffant
  • Les chapes traditionnelles sont des mortiers fermes (sable, ciment, eau) qui sont souvent fabriqués sur chantier à la machine ou à la bétonnière. Leur mise en œuvre est fastidieuse, tant dans la fabrication que dans la mise en œuvre, puisque le mortier doit être épandu manuellement puis tiré à la règle. Les cadences de pose sont très faibles et le résultat final n’est pas garanti.

Chape à Malestroit

Tirage à la règle d’une chape traditionnelle

Chape à Malestroit

Coulage d’une chape fluide

Les chapes fluides, aussi couramment appelées chapes liquides, sont des mortiers fluides autonivelants. Ils sont composés de sable, d’eau, de liant (ciment ou anhydrite), et d’un adjuvant qui leur confère une grande fluidité. Ils sont fabriqués dans des centrales à béton et sont livrés en camion-toupies. Les cadences de coulage sont très élevées (jusqu’à 200m2/h), la solution présente une faible pénibilité de travail.

La mise en œuvre de toutes les chapes fluides est régie par des Documents Techniques d’Application du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (lien site CSTB). Ainsi, par le biais d’une mise en place assurée par une entreprise agréée, le résultat final est garanti (excellente planéité, résistance et durabilité).

La pose du revêtement est exécutée une fois que la chape a atteint un taux d’humidité acceptable.

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